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11 avril 2017

William H. Gass "Regards"

9782749152523WEB

Récits et nouvelles

Cherche Midi

Date de parution: 20 Avril 2017

305 pages

Résumé:

Après Le TunnelSonates cartésiennes et Le Musée de l'Inhumanité, William Gass revient avec ce recueil. Ici, le narrateur n'est autre que le célèbre piano du film Casablanca qui donne sans complexe sa version de l'histoire au cours d'une interview riche en révélations et en coups de griffe. Là, nous faisons connaissance avec le photographe d'une ville si désolée que même les voleurs ne la visitent plus et où il règle en maître sur sa boutique, sanctuaire d'images pâles et encadrées relatant une vie passée anonyme - jusqu'au jour où un client inattendu vient tout bouleverser. Nous croiseront aussi une chaise pliante se livrant à un étrange monologue dans l'échoppe d'un barbier...

Mon avis:

Ce livre est composé de deux récits et de quatre nouvelles. Le thème principal du livre sont les objets.

Le premier récit s'intitule "Huis clos, chambre noire". Il s'agit d'un homme, Mr Lang, qui tient une boutique de photographies. Une boutique poussiéreuse, aux murs grêlés, dans une rue où les passants sont rares. Mr Lang mène une vie morne et monotone, il est accompagné d'un assistant qu'il qualifie d'idiot. (un garçon envoyé par les services sociaux) Dans ce récit, ce sont les photographies qui sont importantes et Mr Lang leur voue une adoration sans nom, enfermant ses trésors avec soin mais un jour, un policier arrive avec un mandat de perquisition pour biens volés et le monde de Mr Lang s'effondre.

Dans le deuxième récit, intitulé "Bonnes oeuvres", on rencontre le vieil Harry. Un homme qui se rend compte qu'il est alpagué de toutes parts par les gens qui l'entourent. A chaque pas, il doit faire une contribution, une bonne oeuvre, un don... Demande d'aumône, démarchage au téléphone, à domicile, aider les enfants en Afrique, sauver les phoques, les grues blanches... Il en a marre des "Félicitations, vous avez..." et il essaye tant bien que mal de passer entre les mailles du filet.

Dans les quatre nouvelles , nous découvrons un piano qui narre son histoire lors du tournage d'un film "C'est vrai que je suis en bois. Mais je suis quand même réel, comme Pinocchio." , dans une autre un siège pliant chez un coiffeur qui décrit ses amis et les clients. Ensuite, nous avons Arthur Devise, un professeur, qui fait jaillir tout un langage d'entre ses mains. "Il tient le monde entier entre ses mains" et dans la dernière, l'imaginaire d'un enfant avec son coffre à jouet, son train en fer blanc, son puzzle, sa poupée en chiffon.

En commençant ce livre, je me suis dit "chouette! Des nouvelles! J'aime beaucoup de genre". Pour moi, une nouvelle doit être percutante et très bien menée pour réussir à captiver en si peu de pages. Je n'ai pas su adhérer à la poésie des mots qui se cachent derrière tous ces objets. De plus, l'écriture de l'auteur est assez étrange et il est le champion des phrases à rallonge. (j'ai compté 23 lignes pour une seule phrase) Il faut vraiment se laisser embarquer par ces histoires souvent farfelues, étranges et mystérieuses. Celle que j'ai le plus appréciée est ''Bonnes oeuvres"

En lisant ce livre, il faut vraiment réussir à capter tout ce qui se passe au-delà de notre "regards" et moi, j'ai difficilement réussi donc je suis mitigée.

A bientôt,

Elodie.

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