Yasmina Khadra "L'outrage fait à Sarah Ikker"
Roman
Paru le 24 Août 2020
240 pages
Résumé:
Sarah et Driss forment un couple parfait. Elle, fille de la bonne société Tangerine. Lui, l’étoile montante de la police. Jusqu’au jour où un intrus s’invite dans leur foyer, ligote, dénude et profane le corps de Sarah. L’outrage est de ceux qu’on ne lave pas facilement. Mais à qui pèse-t-il le plus ? À Sarah, qui se mure dans le silence ? Ou bien à son mari, qui s’estime à jamais bafoué ? Paranoïa, vengeance, quête de vérité… Que sauver d’abord ? L’honneur ? Ou les apparences ?
Mon avis:
Driss Iker est lieutenant de police à Tanger. Prostituée, alcool... Driss est en train de sombrer. Rien ne va plus depuis que sa femme a été violée. Driss, envers et contre tous, va mener sa propre enquête car il se sent délaissé par la police et n'aime pas la façon dont celle-ci opère.
Effectivement, l'enquête bafouille, un suspect est appréhendé mais le témoin a été mis sous pression et il s'avère que celui-ci n' a rien fait. Driss exprime sa colère, son désarroi comme il peut. Au fil des pages, j'ai même pensé que c'était excessif et sa femme dans tout cette histoire? Mais, l'on comprend peu à peu sa colère et le dénouement est excellent. Il rattrape le côté un peu plat de l'intrigue.
Yasmina Khadra a une écriture acérée, des propos souvent crus, sans langue de bois. Il va droit au but et ne fait pas dans la dentelle. Il a tourné son intrigue autour du viol, de ''L'outrage fait à Sarah Killer". L'auteur dénonce beaucoup de choses dans ce roman policier: la corruption, la place de la femme dans cette société régie par les hommes, l'épreuve dans le couple... Ce livre serait un premier tome, j'ai hâte de lire le second. C'est un livre court, simple, ce n'est pas le meilleur pour moi mais j'ai vraiment hâte de connaître la suite.
À bientôt,
Elodie
"Une femme violée se sent comme un cadavre pourri qui refuse de s'éteindre tant il brûle de l'intérieur."
Roman Éditons Pocket 246 pages Dans un restaurant de Tel-Aviv, une femme se fait exploser au milieu de dizaines de clients. À l'hôpital, le docteur Amine, chirurgien israélien d'origine arabe, opère à la chaîne les survivants de l'attentat. Dans la nuit qui suit le carnage, on le rappelle d'urgence pour examiner le corps déchiqueté de la kamikaze.
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