Olja Savicevic "Adios Cow Boy"
Roman
JC Lattès
Paru le 02 Septembre 2020
250 pages
Résumé:
De retour dans sa ville natale, Dada retrouve sa mère et sa soeur avec l’espoir de libérer sa famille du passé. Telle une cavalière solitaire, elle enfourche sa mobylette pour tenter de faire la lumière sur la mort de son jeune frère, passionné de westerns, disparu quatre ans plus tôt.
Cet envoûtant roman d’apprentissage nous offre le portrait saisissant d’une génération perdue, au coeur d’une banlieue croate abîmée par la guerre. Une oeuvre magistrale sur l’intolérance et la violence, sur le désir et la liberté d’être différent.
Mon avis:
Dada est une croate rousse de 20 ans. Elle rentre chez elle dans une petite ville de Croatie où sa mère toxicomane et sa soeur enseignante vivent. Elle se remémore, alors, sa vie d'avant, le temps où sa Nonna, son père et son frère Danijel, fan de cow boys et de westerns comme leur père, étaient encore de ce monde. Son frère s'est suicidé alors qu'il avait 18 ans en sautant sous un train. Les fantômes du passé hantent encore les lieux. Son frère et elle étaient inséparables. Elle est prête à lever le voile qui entoure sa mort...
Ce roman ne ressemble à aucun autre. Il est différent , spécial. Il y a également un côté dérangeant à cette histoire sans que je puisse dire quoi. C'est un récit entrecoupé de souvenirs et de moments présents. Dada est une jeune personne tiraillée par ses racines. L'auteure passe d'une chose à l'autre et parfois j'ai vraiment eu dû mal à suivre et je ne savais pas où elle voulait nous mener. Il y a trop de disgressions par rapport à l'intrigue. En revanche, j'ai aimé les descriptions de cette petite ville qui rendent si particulière l'atmosphère. On nous parle d'une petite ville qui disparaît sous la touffeur de l'air, poussiéreuse, aux paysages brûlés, miséreuse... Bref, j'ai aimé le contexte, l'ambiance mais l'auteure a pris trop de chemins et m'a perdue en cours de route.
À bientôt,
Elodie
"C'est peut-être le seul coin du monde que je connaisse bien, mon mât, mon salut à moi, mon lieu sûr."
Document JC Lattès Paru le 19 Août 2020 200 pages Éric Libiot aime Clint Eastwood depuis toujours. Son cinéma, ses grognements, son regard, ses coups de gueule. Mais il l'agace également à cause de ses prises de position, de sa passion pour le .44 Magnum, de son respect pour le drapeau étoilé.
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