Eric-Emmanuel Schmitt "Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran"

  

Roman 

Le Livre De Poche

Paru le 28 Mars 2012

96 pages

Résumé:

Paris, années soixante. Momo, un petit garçon juif de douze ans, devient l'ami du vieil épicier arabe de la rue Bleue. Mais les apparences sont trompeuses : Monsieur Ibrahim, l'épicier, n'est pas arabe, la rue Bleue n'est pas bleue et l'enfant n'est peut-être pas juif…

Mon avis:

Momo est un jeune garçon juif. Méprisé puis abandonné par son père avec qui il vivait, il se réfugie souvent chez son ami Monsieur Ibrahim, un arabe, qui tient une épicerie dans la rue Bleue. Une grande amitié se forme entre ces deux personnages. Monsieur Ibrahim apprend à Momo à sourire et les bons côtés de la vie, lui fait découvrir le monde et les choses qui l'entourent. Momo en ressortira grandit. C'est un homme sage, qui cherche toujours conseils et solutions dans le Coran mais il n'est pas vraiment arabe et ne lit pas vraiment le Coran...

C'est un livre court, une jolie histoire qui aborde des sujets comme la religion, la famille, les liens affectifs, les apparences...et tout ça avec philosophie. Ce roman est porteur d'un message fort qui m' a laissé un moment le sourire une fois la dernière page tournée. On ne trouve pas toujours la réponse à nos questions dans les livres mais dans les expériences de la vie. J'aime toujours autant l'écriture de l'auteur, succincte, sans chichis. Je pense que comme certains livres de Coelho, ce livre n'aura pas la même saveur suivant la période de votre vie où vous le lirez... Bref, plongez-vous dans ce petit ouvrage plein de sagesse et de tendresse qui nous donne un joli message de tolérance et d'amour.

"Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran" vous attendent rue Bleue...ou peut-être pas...

À noter qu'il a été adapté au cinéma par François Dupeyron. Monsieur Ibrahim est joué par Omar Sharif.

À bientôt,

Elodie

"Grâce à l'intervention de monsieur Ibrahim, le monde des adultes s'était fissuré, il n'offrait pas le même mur uniforme contre lequel je me cognais, une main se tendait à travers une fente."